L'inquiétante ritournelle

Description de L'inquiétante ritournelle

Avec son père, Céleste a rencontré une ancienne danseuse, Harmonie. Un accident a mis fin à la carrière d’Harmonie et quand elle fait la connaissance de Céleste, elle lui propose des cours de danse gratuits. Céleste est enthousiasmée par ce mentorat. Justement, avec son crew, elle doit élaborer une nouvelle chorégraphie pour une soirée hantée dans un manoir. Le groupe de danseurs représentera des fantômes. La danse ainsi que ses amis font réellement le bonheur de Céleste. Ils lui apportent toujours beaucoup de plaisir. Estella sait valoriser chaque membre sans privilégier ni léser personne. Elle fait toujours en sorte que tout le monde puisse voir qu’ils sont complémentaires et non en compétition les uns contre les autres. Alors quand Lia appréhende la danse dans ce manoir à cause de sa phobie des fantômes, ses amis la rassurent qu’il y a peu de chance pour un fantôme de l’attaquer et que même si cela venait à arriver, ils seraient tous là pour la protéger. Mais Céleste doit faire face à un autre problème. Apprendre à danser avec Harmonie semblait grisant au début, puis peu à peu, les leçons de danse deviennent de plus en plus pesantes à cause des exigences et de la sévérité de la mentore qui se font sentir un peu plus à chaque séance. Cela laisse d’abord Céleste perplexe. Mais un jour, sa coupe déborde et elle part en sanglots au milieu d’une leçon. Pourquoi Harmonie est-elle si cruelle ? Une discussion franche avec la famille donne à Céleste une idée sur la situation. Évidemment, on ne peut clarifier les choses qu’en communiquant ouvertement.

Critique de L'inquiétante ritournelle

Céleste est passionnée de danse. Se voir proposer des cours particuliers par une ancienne danseuse est un grand honneur pour elle ; cependant, le mentorat pourrait bien cacher un aspect peu reluisant. Dans cet album, Isabelle Bottiez transmet un message mettant en relief la solidarité, la sincérité, et la communication. Elle nous exhorte à être ouvert, tolérant, et à l’écoute envers les autres. Céleste et ses amis ont des vies différentes mais ils sont unis par leur passion pour la danse. Les jeunes danseurs se sont liés d’amitié entre eux et sont toujours présents les uns pour les autres en cas de crise. Qu’il s’agisse de phasmophobie ou de problèmes avec une mentore trop exigeante, rien ne peut se mettre en travers de leur amitié aussi forte que sincère. Le storyboard de Fez est dynamique, conjuguant parfaitement la soirée hantée, les leçons de danse, et d’autres péripéties. Bottiez équilibre bien la vie de Céleste, l’adolescente au cœur de la série, avec la danse, sa famille, ses amis, et ses études. Pour le dessin, Alessandra Alyah Patanè suit une structure assez classique mais avec une touche de modernité grâce au standard du dessin numérique qui impose des bulles en noir et des cases non-encadrées. Elle fait également ressortir un ton chaleureux grâce à l'utilisation de couleurs douces à teinte plate. Les artistes ont su conserver les éléments essentiels et continueront sûrement dans cette même virée à l’avenir. De quoi satisfaire les jeunes lecteurs qui ont déjà suivi la série depuis ses débuts.