New York New York

Description de New York New York

Sur une mystérieuse planète glacée, en l'an 2082, deux marines américains sont en difficultés. Alors qu'ils étaient sortis de leur vaisseau Hybris, ils ont été attaqués par des créatures humanoïdes proches des zombies. Sparkey tente d'aider Silverstone, qui a un bras arraché... Mais tous deux sont finalement rattrapés par les monstres, dans le blizzard. A l'intérieur du vaisseau, le commandant Kassidy fait son rapport radio au président des USA. Car bizarrement, malgré la distance qui les sépare la Terre de millions de kilomètres, les communications passent en temps réel ! Tous essaient de comprendre dans quel coin du cosmos la tempête magnétique qui les a balayés les a propulsés. Au sein de l'Hybris, les techniciens ne comprennent pas non plus pourquoi le moteur ionique est en panne. Sans lui, impossible d'espérer retourner sur Terre en un temps raisonnable. Or, tandis que les vérifications s'enchaînent, les monstres humanoïdes et carnivores trouvent un moyen de pénétrer dans le vaisseau ! Ils infestent les salles et les couloirs, puis attaquent en masse, mus par une puissante faim carnassière. Les marines mitraillent en reculant dans les coursives, tentant tant bien que mal de verrouiller des sas derrière eux, jusqu'à une navette de secours. Enfin, ce qu'ils vont découvrir à l'extérieur dépasse l'entendement...

Critique de New York New York

Les mondes parallèles sont une thématique courante de la science-fiction, tout comme les zombies sont en vogue dans le 9ème art post-apocalyptique. Le scénariste Philippe Pelaez a réuni ces deux sujets porteurs pour forger une dystopie parfaitement convaincante pour qui aime ces registres. L'intrigue est haletante et nous plonge rapidement au cœur de l'action, sans nous laisser aucun répit. Le dessin dynamique de Laval NG permet une immersion SF comme on les aime : décors technologiques vertigineux, panoramas dantesques... Le tout est complété par la colorisation sublime au lavis de Florent Daniel, qui apporte une réelle profondeur et une intensité émotionnelle à l'histoire. Cependant, le style de trait ne permet pas de bien marquer les personnages physiquement, ce qui peut décevoir quelques lecteurs qui souhaitaient s'attacher à l'un d'eux en particulier. Mais ce bémol ne perturbe pas l'immersion dans le récit, étant donné sa nature catastrophique. En somme, cette bande dessinée est une réussite à tous les niveaux pour les amateurs de science-fiction et de zombies.